Pointé du doigt d’avoir approuvé et soutenu les opérations de déguerpissement de Kaporo-rails en 1998, ministre des Transport d’alors, Cellou Dalein Diallo, a apporté des précisions ce jeudi,14 mars 2019 au cours d’un point de presse animé par l’opposition républicaine. « Je n’ai jamais soutenu la casse de 1998. J’étais en Europe en mission d’Etat lorsque la fameuse opération a commencé, je n’avais pas de maîtrise complète de l’exposé du motif. La solidarité gouvernementale avait commencé, j’étais le plus accessible à RFI, j’étais en France. Lorsque Sidya est arrivé, on a décidé qu’il allait faire la promotion de la nouvelle Guinée avec le nouveau gouvernement, on m’a chargé de faire le tour de l’Europe, pour expliquer qu’il y a une nouvelle politique, une nouvelle équipe gouvernementale ouverte. Et qu’on est prêts à accueillir les investisseurs », a réagi Cellou Dalein Diallo.
Et d’ajouter : » j’ai dit que pour l’ouverture des voies, même dans l’audio qui circule, est la viabilisation, a-t-il poursuivi, « on ne peut pas ne pas casser. Mais ce n’est pas une question de droits humains. Ecoutez bien l’audio qui circule, j’ai parlé de l’ouverture des voies et de la viabilisation des domaines. Lorsque je suis entré, j’ai vu la casse, croyez-moi, j’ai pris des initiatives pour que ça s’arrête ’J’ai un témoin qui a d’ailleurs mené une action déterminante auprès du président Conté, c’est Kassory. On s’est retrouvés, on a dit qu’il faut que ça s’arrête. Et on est allés voir le président, une première fois. Et une 2ème fois, il a fini par comprendre en instruisant d’arrêter. Je n’ai jamais soutenu. Mais c’est moi qui était le premier à attirer son attention, ce qui me paraissait injuste vis-à-vis des populations qui naïvement avaient acheté des terrains avec des gens qui n’avaient pas le droit de les vendre. Et qu’ils se sont retrouvés dans cette situation ».
OC