Le 11 avril, les évènements se précipitaient au Soudan, et les protestions de la rue poussaient l’armée à déposer, après 30 ans de pouvoir, Oumar El béchir. Le président soudanais renversé par l’armée et détenu jusqu’ici en un lieu tenu secret, aurait été, signale la presse internationale, transféré dans une prison de sécurité maximum dans le pays, en attendant son procès.
Du palais présidentiel à la prison de sécurité maximum
Selon la presse internationale, l’ex-président Béchir, ainsi que son ministre de l’intérieur Abdelrahim Mohamed Hussein et l’ancien chef du parti au pouvoir Ahmed Haroun, auraient tous les trois été déférés, à la prison de Kobar ce mardi, une prison réputée pour ses exécutions sommaires du temps du président Béchir. « Il a été conduit devant le même bourreau dont il utilisait les services pour envoyer ses ennemis à la rencontre de leur Seigneur » citait un média rapportant une source proche de l’administration de la prison.
Cependant, rapporte la presse, les trois personnalités incarcérées seraient réclamés par la Cour Pénale Internationale pour des crimes de guerre liés aux atrocités commises lors du conflit de 2003-2008 au Darfour, qui aurait coûté la vie à au moins 300 000 personnes. Un mandat ayant émis à leur encontre depuis une dizaine d’années, auquel se refuserait toujours d’obtempérer le conseil militaire de transition mis sur pied. L’Ouganda, en outre, par l’entremise de son ministre des affaires étrangères, proposerait malgré les injonctions de la Haye, d’offrir asile politique au président déchu.
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