La Cité minière de la préfecture de Boké est de nouveau, frappée par une cerise indescriptible de carburant activement recherché par ses consommateurs.
Comme l’illustre l’image, les détenteurs d’engins roulants, vendeurs du marché noir, munis des grappes de bidons, forment de longues files d’attente au niveau de toutes les stations se trouvant dans la localité.
Pendant ce temps, les pompistes continuent de calmer les clients en attente.
Pis ! Même sur le marché noir, cette denrée est introuvable.
« Si tu vois qu’il y a une telle crise, c’est parce qu’on veut revoir le prix à la hausse. Attendons seulement… », s’est lâché un jeune en Provence de Guilleré.
Interrogé, un pompiste nous a confié : « Il y a trois jours que je ne viens pas au travail. Mais ce matin depuis que je suis arrivé, notre station n’est toujours pas alimentée ».
Mohamed Camara