A travers une déclaration rendue publique ce mardi, 02 juillet 2019 à Conakry, les bureaux nationaux des femmes et des jeunes de l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG), ont condamné les propos du général Aboubacar Soumah à l’encontre de madame Kadiatou Bah, secrétaire.
Pour rappel, ces deux personnes se réclament secrétaires généraux du SLECG. Selon elles, ces propos ont permission de ternir l’image de la femme guinéenne en général, et celle de la victime en particulier. Ils ont fait cette annonce ce mardi à travers une déclaration à leur siège à Kaloum.
Touché de l’acte de l’internationale de l’éducation, qui a refusé sa cotisation annuelle au profit de sa rivale lors de la récente réunion à Genève au mois de juin dernier, Aboubacar Soumah a qualifié madame Bah Kadiatou de tous les noms d’oiseaux. Un acte que condamne les bureaux nationaux des femmes et jeunes de l’USTG version Abdoulaye Camara. Une déclaration lue par madame Makoura Onipogui, secrétaire générale administrative de l’USTG.
« Les bureaux nationaux des femmes et jeunes de l’union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG) ont lu à travers les réseaux sociaux les nombreuses élucubrations portant atteinte à la dignité et à l’honneur de la secrétaire générale du SLECG, par ailleurs membre du bureau exécutif national de l’USTG et aussi suppléante du comité régional africain de l’international de l’éducation.
Ces différentes déclarations ignominieuses, calomnieuses et éprouvantes à l’endroit d’une personne ci responsable et d’un si importante institution nous indignent surtout qu’elles sont faites à travers les réseaux sociaux et en de termes qui dépassent toutes les formes de virulence et de diffamation.
En effet, reconnue comme étant une organisation dissidente du SLECG original dirigé par madame Kadiatou Bah, et, fouettés dans leur orgueil, Aboubacar Soumah et son groupe de loubards se sont investis dans des diffamations mensongères et infondées pour salir la mémoire de la grande dame et pour contester les valeurs de l’IE.
Cette attitude désinvolte et non seulement un acte de violences et de harcèlement faits aux femmes mais aussi une cybercriminalité que nous ne pourrions ignorer dès lors que pendant les travaux de la dernière conférence internationale du travail à Genève, travaux auxquels madame a assisté, une convention internationale et des recommandations ont été faites pour lutter avec fermeté et de détermination contre des tels actes, plus jamais acceptables ».
Pour finir, les bureaux nationaux des femmes et des jeunes de l’union syndicale des travailleurs de Guinée lancent un appel à tous les travailleurs de soutenir madame Bah Kadiatou pour qu’elle soit rétablie dans ses droits.
« C’est pourquoi, ils demandent le soutien et l’appui de toutes les organisations de jeunes et de femmes en République de Guinée pour une mobilisation puissante afin de mettre un terme à de telles attitudes d’un autre âge ».
Le réseau africain des femmes en éducation de Guinée et le réseau des organisations féminines de Guinée ont aussi à travers une déclaration ce mardi même, condamné les propos du général Aboubacar Soumah à l’encontre de madame Bah Kadiatou.
MLK