La Guinée a pris part à la 32e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football Egypte 2019. Au cours de cette participation, le Syli a été éliminé au stade des 1/8 de finale par les Fennecs d’Algérie (3-0). Une participation jugée décevante avec un bilan globalement négatif par Thierno Saidou Diakité, consultant et chroniqueur sportif au cours d’un entretien qu’il a accordé mardi, 09 juillet à notre reporter.
Qualifiés en huitième de finale après avoir terminé troisième de la poule B avec 4 points respectivement derrière le Madagascar et le Nigeria, les poulains de Paul Put ont été battus par les Fennecs d’Algérie (3-0) lors de ces huitièmes de finale.
En quatre sorties, la Guinée a fait deux défaites, une victoire avec un nul. Elle a inscrit 4 buts pour encaisser 6.
Un bilan jugé décevant par Thierno Saidou Diakité.
» Le bilan est globalement négatif, il ne faut pas se voiler la face. On était parti pour aller loin le plus moins possible dans cette compétition, surtout jouer les demi-finales. Et il se trouve que on a été éliminé en huitième de finale, mais de la façon la plus humiliante », déplore le chroniqueur sportif.
Cette élimination prématurée du Syli à la CAN 2019 n’est pas surprenante selon M. Diakité.
« Il faut reconnaître qu’on avait les prémisses de cette élimination parce que figurez-vous, les trois matches de préparation ont été sanctionnés par des défaites, nous ont laissé entrevoir cette élimination parce que l’entraîneur n’a pas pris des dispositions pour corriger les lacunes qui ont été constatées lors de ces matches amicaux. Donc logiquement, on ne pouvait pas aller loin dans cette compétition », soutient-il.
Concernant le départ ou limogeage de l’entraîneur, Thierno Saidou Diakité Diakité affirme que c’est trop tôt.
» Vous savez les gens sont frustrés, mais je pense on va aller progressivement, et analyser la situation de façon logique et sans passion. Je l’ai dit tant tôt que la fédération produise un rapport, c’est sur la base de ce document que le ministre des sports peut prendre des décisions qui s’imposent », a-t-il conclu.
MLK