C’est une mère sous le choc et dans la tristesse que la mère de Mamoudou Barry, assassiné en France qui s’est exprimé mercredi, 24 juillet au domicile familial dans la préfecture de Mamou.
Néné Kadé Barry âgée d’une soixantaine d’année frustrée avec un cœur meurtrie a dit ceci : ‘’Depuis sa mort, je ne suis plus le même’’.
Dans les souvenirs elle garde encore les derniers moments qu’elle a passés avec son fils en France. L’année dernière, Mamoudou Barry l’avait invité chez lui en France. Son séjour lui est resté dans la mémoire. « Il a commencé ses études à l’école primaire de Bassambaya. Après, on l’a envoyé à Balley (Donnet) puis au lycée El hadj Aboubacar Doukouré de Mamou avant de rallier Conakry dans le cadre des études. C’est comme ça qu’il est parti jusqu’en France. Aujourd’hui, il est dans un cercueil en France là-bas. On m’a dit qu’il a été assassiné. J’étais chez lui en France l’année dernière. On vivait dans la même maison. C’est quand j’ai dit que je voulais revenir qu’il m’a renvoyé jusqu’à Conakry. On ne s’est plus revue depuis ce jour. Il est marié et est père d’une fille. Il avait un garçon qui est décédé aussi. Il faisait tout pour la famille. Je m’en remets à Dieu et je suis derrière les autorités », a laissé entendre Néné Kadé Barry dans un regard lointain.
Au même moment, parents, amis et anciens collaborateurs de Mamoudou Barry multiplient les efforts dans le cadre de l’assainissement des points stratégiques du village et le défrichage des abords de la route de Dounet chef-lieu de la sous-préfecture jusqu’à Bolaroya pour disent recevoir le corps du défunt dont ils ne savent pas encore la date du retour.
Alpha Sylla