Distant de 63 km, le tronçon routier Yomou-Nzérékoré est absent en cette saison de grandes pluies suite à un manque d’entretien mécanisé depuis plus d’une décennie sans oublier les grandes pluies.
Sur ce tronçon, les nombreux nids d’éléphants, les autres grands fossés profonds, les montagnes boueuses et glissantes, des ouvrages de franchissements noyés par les crus des cours d’eaux, les hautes herbes et les branches touffues réduisant l’emprise aggravent la situation.
Aux regards de nombreux spectacles désolants vécus par les transporteurs routiers, ceux-ci ont décidé malgré eux, de faire volte-face à Yomou.
Depuis ce mois d’août, les marchés hebdomadaires de Yomou ne font pas leurs pleins. Aucun véhicule de transports ne pratique cette route de calvaire imposant un parcourt de combattant.
Alors, les marchandises et surtout celles de premières nécessités ont doublées de prix. Par exemple, le sac du riz de 50 kilo importé est vendu à aujourd’hui à Yomou à 300.000 francs guinéens. Le panier de la ménagère est sous perfusion. Bref, les populations croupissent dans la misère.
CB
