Après le gigantesque déferlement d’une marrée humaine aux artères de Conakry, le jeudi 24 octobre, à l’appel du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) contre l’adoption d’une nouvelle constitution dont le but ou l’effet serait de contourner l’alternance démocratique en 2020. D’innombrables réactions ne cessent de jaillir çà et là dont celle d’Amadou Damaro Camara, président du groupe parlementaire du RPG Arc-en-ciel, a attiré notre attention.
S’exprimant sur ce sujet au cours une émission interactive, Damaro a, au préalable, laissé entendre que seules les urnes pourront départager les partisans et les opposants à l’idée d’adopter une nouvelle constitution, avant de préciser que la Guinée s’étend sur une vaste superficie de 245.857km² et de Conakry à Youmou : << Il y a le peuple et la foule. Hier, c’était une foule. Le peuple, c’est de Conakry à Yomou>>.
Il relativise plus loin qu’il y avait seulement une foule à Conakry, Labé, Mamou, mais rien dans le reste du pays : << Le peuple est tranquille car la Guinée, ce n’est pas de l’axe Bambeto-Cosa au stade du 28 septembre. Donc, il serait utopique de croire que les manifestants qui étaient dans les rues représentaient l’ensemble du peuple>>.
<<Nous demandons de poser la question sur la nouvelle constitution à 12 millions de guinéens. S’il y a 5 millions qui ne sont pas d’accord contre contre 7 millions qui disent oui, c’est ça la majorité.>> a-t-il conclu
Ousmane Camara
