Selon un communiqué du gouvernement, toutes les activités de QNET sont désormais interdites sur l’ensemble du territoire national de la Guinée.
Le dossier QNET a été même déféré au parquet du tribunal de première instance de Kaloum.Le consultant de l’Entreprise a été entendu lundi 28 octobre par les agents de la Direction centrale de la Police Judiciaire.<br>L’interdiction des activités de QNET coïncide avec une vague d’arrestation de jeunes guinéens et étrangers se faisant passer pour des employés de la société QNET dans les régions.<br>Outre les 73 jeunes interpellés à Kamsar et des dizaines d’autres arrêtés dans une concession à Keitayah, plusieurs dizaines de jeunes guinéens, maliens, burkinabè, Bissao-Guinéens et palestiniens ont été interpellés dans les concessions à Siguiri (225 jeunes arrêtés), à Kankan (entre 40 et 80 interpellations), Fria et autres Dubreka.<br>.
C’est l’arrestation mardi,22 octobre de 141 étrangers et guinéens confinés dans des concessions en banlieue qui a donné le coup d’envoi de cette vaste opération de ratissage à Conakry et dans les préfectures du pays.
Des armes blanches, objets anti-balle, des amulettes et fétiches et des documents de formation appelant à un changement définitif ont été saisis sur des personnes interpellées à Kankan.<br>Et pour le gouverneur de la Région Administrative de Kankan « L’Entreprise QNET n’est qu’une simple couverture.
Les jeunes arrêtés constituent une menace pour la sécurité des populations et pour le pays » a conclu le Général Gharé.Et au-delà du mode opératoire de l’Entreprise QNET sur le volet-commerce et arnaque, le Secrétariat chargé des services spéciaux et de lutte contre le crime organisé parle d’autres activités-connexes qui provoquent « soupçons, inquiétudes et interrogations pour la sécurité nationale »