L’humanité a célébré lundi, 25 novembre la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles.
En Guinée une campagne de 16 jours a été lancée sous le thème ‘’oranger le monde’’.
C’est le premier ministre chef du gouvernement, Dr. Kassory Fofana qui a procédé au lancement de cette campagne en présence de quelques membres du gouvernement, des partenaires et organisations de la société civile.
Une femme sur trois dans le monde est concernée par ce phénomène de violences de tout genre. Selon la ministre de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance (ASPFE), en Guinée plus de 29% des femmes et filles dont l’âge varie entre 15 et 64 ans ont été victimes de ces phénomènes de violences.
Selon Mme Diaby Mariama Sylla, les phénomènes de violences privent la femme de sa dignité et de son intégrité ; c’est pourquoi « l’assemblée guinéenne doit voter des lois afin qu’aucune femme ou fille ne soit désormais victime de discrimination basée sur le genre », a-t-elle souhaité.
Le premier ministre n’a pas manqué de réitérer l’engagement du gouvernement tout en sollicitant l’appui des partenaires et de la société civile à œuvrer dans cette lutte.
Pour Dr Ibrahima Kassory Fofana, « la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles n’est pas que la question d’une journée, mais de tous les jours, avant de rappeler les efforts de son gouvernement dans l’éradication de la pauvreté qui est l’un des facteurs du mariage des enfants ».
La représentante de l’UNFPE Barbara Sow a salué les efforts de la Guinée dans l’éradication de ce phénomène, même s’il reste encore un long chemin à parcourir. Selon elle, en Guinée, une fille sur cinq est donnée en mariage à l’âge précoce ou avant l’âge de 15ans.
Fatoumata Keita