Le ministre de l’information et de la communication, Amara Somparé a présidé mercredi, 27 novembre 2019 à Conakry l’atelier de formation des journalistes sur le thème : « Comment réduire le Gap entre les besoins de l’audience et les offres des radios ».
L’objectif est de parvenir à réduire le gap entre les besoins de l’audience et les offres des radios, élever le niveau de formation dans les structures audiovisuels.
C’est dans le cadre du projet d’Appui pour une régulation performante de la Haute Autorité de la Communication, initiée en partenariat avec OSIWA.
En effet, tout est parti d’un constat de la physionomie actuelle du paysage audiovisuel guinéen, ne permet pas de définir exactement le profil, la ligne éditoriale des radios et télévisions, leur couverture géographique.
Le contenu des programmes n’est pas fixe et fluctue selon les moments et les circonstances socio-politiques du pays.
Dans le paysage médiatique guinéen, il existe un décalage entre les besoins des auditeurs et l’offre des médias ce qui peut négativement influencer leur audience et même leur rentabilité et de la désinformation (fakenews).
Cependant, la Guinée entame une période délicate de son histoire politique avec un processus électoral qui se pointe à l’horizon dont les enjeux sont d’autant plus inquiétants.
Pour le commissaire M. Ousmane Camara représentant la présidente de la HAC « L’enquête a révélée qu’entre les attentes des populations et ce que nous communiquions, il y a une différence, un gap, l’exercice de ce matin consiste à trouver des solutions pour combler ce gap ».
Quant au ministre de la communication et de l’information qui a présidé la cérémonie d’ouverture de l’atelier, « je me réjouit de la qualité du travail effectué par le cabinet Stat View International, ce travail nous permettra de corriger les faiblesses et les lacunes relevées par la première mesure de régulation des radios et télévisions en république de Guinée »
« De nombreux défis restent à relever dans le fonctionnement de nos radios, notamment en ce qui concerne le contenu des programmes, le management, le statut des travailleurs et le respect des cahiers de charge », a-t-il indiqué.
Gakou Keita