La 25ème conférence des États parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques(COP25) a exhorté les États africains à s’orienter vers les énergies propres. Cet appel a émané de diplomates et d’experts réunis à Madrid (Espagne) lors de la COP25, organisée 2 au 13 décembre 2019.
«Si les États africains ne s’orientent pas vers les énergies propres, ils risquent de suivre la trajectoire fondée sur des énergies polluantes empruntée par la Chine et l’Inde, responsable de deux millions de morts prématurées par an dans ces deux pays» ont rapporté des médias en se référant au quotidien français «le Monde». «Les Africains ne sont pas responsables du début de l’histoire dans la crise climatique, mais ils vont avoir un grand impact sur la manière dont elle va se terminer» a, pour sa part, déclaré Mohamed Adow, dirigeant du groupe de réflexion «Power Shift Africa» et vétéran des négociations climatiques à l’ONU, cité par des médias.
Adow a souligné que pour que les énergies propres l’emportent, il faut reconnaître le besoin d’éviter d’émettre des gaz à effet de serre, pas seulement de les réduire et pour cela, l’ONU doit inciter l’Afrique à rester sur une voie «propre», en l’aidant «avec des financements et des technologies pour passer à l’étape d’après les énergies fossiles». Selon l’ONU, l’Afrique pourrait abriter au moins la moitié de la croissance de la population mondiale au cours des trente prochaines années, avec un doublement des habitants en zone subsaharienne, a-t-on rappelé.
dpa.news