C’est au cours d’une conférence de presse ce mardi, 24 décembre que le président de la Commission électorale nationale indépendante CENI a fait déclaration en réponse à une inquiétude exprimée par un journaliste sur l’impact du retrait des sept dissidents de la CENI. Il a souligné qu’ils vont évaluer l’impact du retrait des sept (7) commissaires su le processus, mais peu importe cela, ils vont dérouler leur programme comme ça été prévu.
« On ne peut pas arrêter le processus parce que les 07 commissaires se sont retiré des opérations. Moi je vous dis, on tiendra les élections avec ou sans les commissaires. Nous respecterons le chronogramme que nous avons établi nous respecterons les délais opérationnels que nous avons établi et nous irons aux élections sauf phénomène extérieur à la CENI, nous irons aux élections le 16 février prochain. Vous aurez votre carte, vous allez voter », précise le président de la CENI
Pour lui, le retrait de ses homologues commissaires pourrait s’expliquer par le fait qu’ils sont nouveaux et ne comprennent pas le processus. C’est-a-dire que c’est dû à leur inexpérience dans l’organisation des élections et d’un phénomène extérieur à la CENI.
Par rapport aux raisons d’anomalies évoquées par les sept commissaires qui se sont retiré du processus, Me. Salifou Kebe estime que si cela est avéré les partis politiques sont en 70% responsable, Parce que dit-il, les CAERLE sont composé exclusivement des représentants des partis politiques, donc si les mineurs ont été enrôlés, ils sont complices. Président de la CENI souligne que la responsabilité est collégiale. Néanmoins, il a rassuré qu’ils ont des matériels capables d’extirper les mineurs sur la base de donnée du fichier electoral.
Pour rappel, les sept commissaires issus dans les rangs de l’opposition se sont retirés du processus électoral il y a des semaines pour protester contre ce qu’ils qualifient des anomalies graves enregistrées dans l’opération de recensement des électeurs.
MLK