Poursuivi pour viol sur mineure, Jean Doré a plaidé sans ambages coupable des faits qui lui sont reprochés lundi, 30 décembre 2019 au Tribunal de Première Instance(TPI) de Dixinn à Conakry, a suivi l’AGP.
Interrogé après la lecture de l’ordonnance de renvoi par le greffier, le présumé auteur du viol, Jean Doré âgé de 25 ans, apprenti tapissier de son état a reconnu sans détour, courant septembre 2013, d’avoir des relations sexuelles sans saignement avec Djenabou Diallo âgée de 11 ans au moment des faits.
« J’étais en train de changer à la maison j’ai vu Djenabou Diallo en compagnie de sa jeune sœur rentrée chez moi. J’ai donnée 5000 francs à sa sœur qui s’en plaignait pour aller acheter de bonbons. C’est ainsi elle m’a rejoint dans ma chambre pour entretenir des relations sexuelles », a narré le présumé auteur avant de préciser qu’il n’y a pas eu de saignement, cependant le rapport indique qu’il y a eu défleuraison récente.
Ces arguments fournis par Jean Doré ont été rejetés par le revers de la main par le procureur de la République près le TPI de Dixinn Daouda Diomandé qui dit que M. Doré a envoyé les jeunes sœurs de sa victime Djenab Diallo pour commettre sa sale besogne.
« Le 07 septembre 2013, aux environs de 13 heures, Jean a usé de la malice pour tromper l’apparence en voyant les sœurs de Djenabou Diallo acheter de bonbons. Profitant de cette situation, il a pris la fille Diallo pour entrer dans sa chambre. C’est ainsi elle a émis des cris qui ont alerté ses sœurs et qui ont par la suite alerté le voisinage qui a jeté des cailloux sur le toit de la maison de Jean qui a pris la fuite finalement », a expliqué le procureur dans sa réquisition.
Après la lecture du PV du Juge d’instruction, Jean Doré a reconnu d’être le premier homme à avoir des relations sexuelles avec sa victime et la partie civile représentée par Me Pépé a demandé pour la réparation, l’application stricte de la loi et le paiement d’un montant qui s’élève à hauteur de 300 000 000 de francs guinéens.
Tandis que les avocats de la défense ont d’abord regretté la détention préventive de leur client qui ne devait pas aller au-delà d’un an avant de solliciter la clémence du tribunal, faire l’application des dispositions de l’article 116 en le condamnant au temps mis.
Bah Tafsir