Dans l’optique d’impulser un coup d’accélérateur aux réformes engagées dans le secteur de l’éducation à l’issu des protocoles d’accords consentis entre les parties prenantes pour une sortie de crise en janvier 2019, le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) version Aboubacar Soumah vient d’instruire vivement le Gouvernement à se pencher sur le problème de l’habitat pour les fonctionnaires, notamment celui des enseignants et sollicite par la même occasion une proposition conséquente sur les 8 millions gnf.
Joint au téléphone par un média de la place, le secrétaire général du SLECG Aboubacar Soumah a laissé entendre ce qui suit : « Dans la correspondance que nous avons adressée au gouvernement, nous avons demandé qu’on nous fasse une proposition sur les 8 millions Gnf. Cela est rejeté du revers de la main dans le discours du président de la République. Il a dit que les résultats obtenus, en terme de fictifs, au recensement des enseignants vont être versés pour améliorer les conditions des travailleurs sans affecter le salaire indiciaire. Cela veut dire que c’est en terme de primes que cela va être payé. Ce qui est contraire à notre revendication. Nous avons demandé un salaire de 8 millions. Nous sommes droit dans nos bottes. Nous avons demandé un salaire de 8 millions, si cela n’est pas fait, rien ne nous empêchera d’aller en grève ».
Mieux, les économies réalisées pendant l’opération d’assainissement du fichier serviront à améliorer la situation des enseignants, sans affecter l’indice salarial, conformément au protocole d’accord signé par le Gouvernement et les partenaires sociaux en janvier 2019. A-t-il renchéri .
Ousmane Camara