Le gouvernorat de la ville de Conakry à travers sa police verte et celle municipale s’est constamment butté à faire rentrer à l’intérieur des marchés, les femmes étalagistes de sa capitale. Depuis plusieurs années, la vente se fait presque sur les chaussées (dans les rues) par ces femmes à la recherche de premier client s’exposant ainsi à toutes sortes d’accidents graves de la circulation.
Pourtant, les places vacantes chôment à l’intérieur de chaque marché de la ville de Conakry, du Km 36 dans Dubréka à Madina en passant par le marché Lansanaya, Enta, Sonfonia, Enco5, Yimbaya, Gbessia cité et Bonfi.
En quête de subsistance, elles se lèvent et occupent les marchés et autres places publiques très tôt avant leurs maris au lever du soleil. Une hardiesse qui leur permet de défier d’année en année toutes sortes d’actions de déguerpissement entreprises par les autorités de Conakry et celles des ministères impliqués.
Aucune stratégie ne s’est montrée efficace devant cette détermination qui frise le libertinage. Ces amazones se sont déjà familiarisées avec toutes les forces de maintien d’ordre (la police et la gendarmerie nationale) après avoir bravé par des petits jetons celles du Gouvernorat.
A propos, la police verte et celle municipale se sont essoufflées depuis 2017 fautes de considérations et de prise en compte de leurs efforts lors du recrutement à la fonction publique.
Cheick Mohamed