Joint au téléphone par média de la place ce mardi 25 février, le chef de la majorité présidentielle à l’hémicycle Amadou Damaro Camara a, sans équivoque, dénoncé sous toutes ses formes la démarche pratique de l’OIF qu’il qualifie « inopinée » et a annoncé en toute assurance qu’à ce stade, la tenue des échéances électorales prévues le 1er prochain est irréversible.
<< Ces messieurs-là ont été appelés par la CENI pour les assister depuis des mois. Ils ont fini l’assistance. Ils ont déposé la copie du rapport et ont convenu du dépôt officiel du rapport le 16 mars prochain. Alors à 5 jours du jour j des élections, ils disent qu’ils se retirent, ils se retirent de quoi maintenant quand ils ont fini de tout faire ? Et deuxièmement, quand quelqu’un t’a commis à un travail, quand tu dois te retirer de ce travail, c’est d’abord cette structure, cette institution qui doit être la 1ère à être informée et éventuellement des raisons de ton retrait. Mais la CENI l’apprend par voie de presse comme n’importe qui alors que vous vous êtes convenu sur le dépôt de ce rapport. Ça ressemble un peu à de la politique politicienne d’une institution internationale mais je ne sais pas quel est l’objectif mais l’arrêt du processus est impossible >>
Ousmane Camara