Le délégué extérieur du Rassemblement des Républicains (RDR), membre du bureau politique et du Conseil National du dit parti en Guinée, Mamadou Doumbouya a accordé vendredi, 06 mars 2020, une interview, sur la sortie du Président ivoirien, Alhassane Ouattara qui a fait savoir qu’il ne va pas se présenter à l’élection présidentielle 2020.
Le Président Alassane Dramane Ouattara vient d’annoncer officiellement qu’il ne sera pas candidat à l’élection présidentielle de 2020. Pour vous c’est une surprise ou vous vous attendiez à cette réaction de sa part ?
Mamadou Doumbouya : Je pense que c’est vrai on a été pris de court parce qu’on se disait qui va l’annoncer, car l’on n’avait pas la maitrise, donc voilà pourquoi on a été un peu pris de court. Pour celui qui connait le Président Ouattara, c’est un homme de parole, il l’a toujours fait savoir qu’il va respecter la loi.
C’est vrai à un moment, il est revenu pour dire qu’il va se prononcer et c’était dans le but de calmer un certain nombre de choses. Mais aujourd’hui c’est fait.
Après l’annonce du Président Alhassane Dramane Ouattara, qu’elle a été la réaction des ivoiriens vivant en Guinée ?
Les ivoiriens vivants sur le sol guinéen sont contents, et on aurait souhaité qu’il reste encore un peu plus mais la réalité politique qui prévaut est de respecter les lois.
Il est un grand homme, un chef d’Etat qui a besoin d’un repos pour bien passer le reste de ses jours paisibles. Nous sommes fiers de lui.
Parlons de la succession, y a-t-il des problèmes ?
Je me demande bien d’où les gens sortent cette histoire, car il n’y a pas de problèmes, nous sommes un parti responsable. Le choix du successeur appartient au parti. Maintenant que respecter la loi.
C’est vrai à un moment, il est revenu pour dire qu’il va se prononcer et c’était dans le but de calmer un certain nombre de choses. Mais aujourd’hui c’est fait.
Après l’annonce du Président Alhassane Dramane Ouattara, qu’elle a été la réaction des ivoiriens vivant en Guinée ?
Les ivoiriens vivants sur le sol guinéen sont contents, et on aurait souhaité qu’il reste encore un peu plus mais la réalité politique qui prévaut est de respecter les lois.
Il est un grand homme, un chef d’Etat qui a besoin d’un repos pour bien passer le reste de ses jours paisibles. Nous sommes fiers de lui.
Parlons de la succession, y a-t-il des problèmes ?
Je me demande bien d’où les gens sortent cette histoire, car il n’y a pas de problèmes, nous sommes un parti responsable. Le choix du successeur appartient au parti. Maintenant que nous savons que M. Ouattara ne sera pas candidat, les instances du parti vont se retrouver pour trouver des solutions.
Ouattara veut passer le pouvoir à une jeune génération, Guillaume Soro ne peut pas peser sur la balance parce qu’il existe déjà un différend entre les deux hommes ?
Je ne vois pas de différend entre les deux, par ce que le départ de Soro de la présidence de l’assemblée, cela été de son propre choix et conforment au fonctionnement des partis politiques. Puisque tu ne peux pas ne pas adhérer à un parti politique et demeurer à l’assemblée sans être dans le groupe parlementaire de ce parti et être président de l’assemblée ; c’est du jamais vu.
En ce qui concerne cette affaire de 3ème mandat pour certains chefs d’Etats africains, le cas ivoirien peut-il être un exemple pour certains ?
A ce niveau, je peux avoir une petite idée qui s’inscrit dans le fait que chaque pays a ses réalités. Donc, il faut tenir compte des réalités des pays. L’essentiel est que les populations se sentent à l’aise.
Un dernier mot ?
Les africains doivent se mettre dans un cadre de l’instauration véritable de la démocratie. Parce qu’au jour d’aujourd’hui, si déjà l’élan est donné dans presque tous les pays du continent c’est d’être solidaire et d’aller de l’avant dans le strict respect des lois.
Tala Diallo