L’ancienne star du football brésilien Ronaldinho passe sa troisième nuit derrière les barreaux à Asuncion pour usage de faux passeport, une détention dénoncée par son avocat qui va demander lundi la libération immédiate du champion du monde 2002.
Ronaldinho avait été arrêté en compagnie de son frère Roberto soupçonné du même délit, et leur détention préventive confirmée samedi par un juge de la capitale paraguayenne. Tous deux sont accusés d’être entrés sur le territoire paraguayen en possession de faux passeports.
Ronaldinho avait été privé de son passeport par la justice brésilienne fin 2018, à la suite de sa condamnation à une amende de 2,5 millions de dollars (environ 2,25 millions d’euros), qu’il n’a jamais payée, pour avoir construit une jetée sans autorisation au bord d’un lac dans une aire protégée, selon les médias brésiliens.
Le Ballon d’Or 2005 était arrivé avec son frère à Asuncion pour faire la promotion d’un livre et participer à diverses opérations de bienfaisance.
La police paraguayenne a perquisitionné l’hôtel où logeaient les deux hommes, et les enquêteurs y ont découvert de faux passeports confectionnés à Asuncion il y a quelques mois, selon le ministre de l’Intérieur Euclides Acevedo.
Ronaldihno, qui a joué à Barcelone et au Paris SG, a reçu dimanche plusieurs visites, notamment de ses avocats, dans le bâtiment de la police d’Asuncion où il est détenu en compagnie d’un député accusé de corruption et d’un ancien président de l’Association paraguayenne de football, sous enquête pour enrichissement illicite.
« Ronaldinho n’a commis aucun délit car il ne savait pas que le passeport qui lui a été remis était un faux », a assuré son avocat brésilien, Sergio Queiroz.
Rfi