En marge du double scrutin législatif et référendaire du dimanche, 22 mars qui a été émaillé de violences macabres, de surcroît, d’innombrables pertes en vie humaine à Conakry et à l’intérieur du pays dont les séquelles perdurent jusqu’à aujourd’hui. Le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) a, par la voix de son chargé des opérations, pointé doigt accusateur aux forces de défense et aux services de maintiens d’ordre et de sécurité pour avoir perpétré toutes ces exactions meurtrières pendant la tenue des échéances électorales.
Joint par un média de la place ce mercredi 25 mars, Ibrahim Diallo a laissé entendre ce qui suit : <<Toutes ces personnes ont été lâchement assassinées par les forces de défense et de sécurité. Nous avons tout fait pour que ces victimes puissent être transférées à la morgue de l’hôpital Ignace Deen, sans succès. On a décidé de les enterrer vu que certains corps étaient dans un état de décomposition (…) à Conakry, on a enregistré 11 morts. A Nzérékoré, on a aussi enregistré plus de dix morts et un autre à Mamou. C’est du jamais vu dans histoire de ce pays. Cette situation critique dans laquelle nous sommes aujourd’hui est voulue par M. Alpha Condé et son clan>>
<< La sortie médiatique à un passé récent du ministre de la sécurité et de la protection civile, Damantang Camara prouve à suffisance que les autorités guinéennes sont paniquées. Parce que dans les heures qui suivent, des sanctions vont tomber à l’encontre des auteurs de ce coup d’Etat constitutionnel>> a-t-il conclu.
Ousmane Camara