Suite au plan de riposte économique annoncé par le Gouvernement guinéen à travers la prise en charge d’un certain nombre de mesures circonstancielles pour adoucir les activités des différents domaines sectoriels fortement impactés par la crise sanitaire mondiale.
Certaines corporations par contre, issues des services privés se sentent lésées à outrance, attestant à coup sûr qu’aucune de ces perspectives préconisées par l’État n’aient une incidence significative sur leur sort en cette période d’inertie.
Contactés à ce sujet par notre rédaction ce jeudi 09 avril 2020, quelques enseignants évoluant dans le privé, ont laissé entendre que le gouvernement aurait dû prévoir dans la foulée une mesure qui tient compte de leur situation.
Rencontré, Doumbouya Mohamed Lamine, enseignant d’une école privée de la place a fait savoir ceci : << C’est bien beaux toutes ces mesures d’ordre économique envisagées par l’État pour tenir compagnie aux couches sociales en cette période de crise sanitaire, mais il (l’État) devrait penser à nous(enseignants des écoles privées) car notre rémunération est faite en fonction des heures enseignées et les cours sont aux arrêts (…) comment pourrions-nous alors subvenir aux besoins les plus primordiaux de nos familles respectives notamment les dépenses quotidiennes ?>>
Et de conclure en lançant un appel pressant au gouvernement de bien vouloir mettre en examen leur cas.
Le même ton d’indignation et d’amertume est perceptible dans les propos de Amara Kaba, encadreur d’école : << Nous sommes vraiment au bord de la rupture si l’État ne convergerait pas sa générosité à notre métier. Depuis la fermeture des écoles, j’ai du mal à comprendre qu’on puisse prévoir des mesures économiques d’accompagnement sans en tenir compte de la situation des corps aussi disposés et dynamiques que le nôtre (…) le gouvernement doit vraiment revoir son plan de riposte économique et de surcroît, rabaisser à sa juste valeur le prix du carburant qui un éminent facteur d’équilibre de la situation >>
Ousmane Camara