L’ancien chef de la rébellion ivoirienne, candidat à la présidentielle d’octobre 2020, a été condamné à 20 ans de prison pour « recel de détournement de deniers publics » et « blanchiment de capitaux ».
L’audience du tribunal correctionnel d’Abidjan a été boycottée par ses avocats.
Accusé d’avoir acheté en 2007 sa résidence d’Abidjan avec des fonds publics, M. Soro, qui vit en France, a été condamné à « 20 ans d’emprisonnement, 4,5 milliards F CFA d’amendes » (6,8 millions d’euros), la confiscation » de sa maison et la privation de droits civiques pour 5 ans.
Un nouveau mandat d’arrêt a été émis à l’encontre de l’ancien président de l’Assemblée nationale qui, sauf appel fructueux, se voit ainsi interdire de se présenter à la présidentielle d’octobre.
M. Soro devra en outre verser 2 milliards de F CFA (3 millions d’euros) de dommages et intérêts à l’Etat de Côte d’Ivoire.
Agness K