La phase pilote des opérations d’identification des enfants en situation difficile de la zone spéciale de Conakry a démarré mardi 16 juin dernier. Elle constitue un des volets de la réinsertion socioprofessionnelle des enfants en situation de mobilité ou de la rue en cette période de la maladie de coronavirus.
Organisée par l’Inspection Régionale de l’Action Sociale de la Promotion Féminine et de l’Enfance (IRASPFE) de la ville de Conakry à travers l’UNICEF, cette activité a pour but d’aider ces enfants qui ne sont pas avec leurs parents biologiques à éviter la COVID-19 en améliorant leurs conditions de vie.
Selon le coordinateur régional de protection des enfants de la ville de Conakry Mayo Doré, les enfants de la rue sont exposés à toutes les intempéries et à toutes les maladies surtout celles épidémiologiques. Pour lui, il faut faire intégrer ces enfants dans les foyers d’accueils et de les trouver des métiers et des vivres, et aussi d’apporter des soins médicaux à l’issue de ces opérations d’identification exécutées par les assistants sociaux de la ville de Conakry.
Pour accomplir cette mission, les sites où l’on retrouve ces types d’enfants ciblés dans la commune, ils feront l’objet de visite de travail pendant quatorze jours par les assistants sociaux, ce sont ; le marché Niger, le marché Yènguèma, l’ancienne gare de train, le part de boulbinet, port de Temenetaye, le port de petit bateau, le stade de la mission,
A propos, l’inspectrice régionale de l’action sociale de la promotion féminine et de l’enfance de la ville de Conakry Mabinty Camara, a fait savoir que les enfants identifiés intégreront les foyers d’accueils pour être à l’abri de la propagation dangereuse de la COVID-19 et recevoir tout ce qui relève de leurs droits.
Après la commune de Kaloum qui constitue la première étape de la mission, ces assistants sociaux se rendront dans les communes de Matam, Dixinn, Matoto et Ratoma pour la même initiative.
Cheick Mohamed