La politique de recettes partagées entretenue par l’administration financière du pays , constitue un frein à l’émergence rapide des communes qui n’en veulent plus, si l’on veut laisser des traces pour la postérité, cette politique est loin d’être avantageuse pour développement des communes de la ville de Conakry à cause de comportements peu orthodoxe des cadres de la Direction Nationale des impôts (DNI) chargés de la gestion des différentes sources de recettes à la base a déclaré à l’AGP Youssouf Camara conseiller communal, membre de la commission économie-Finances de la commune de Matam. L’homme a déploré le retard accusé par l’Etat dans l’obtention de la rétrocession et l’insuffisance de celle- ci face aux contraintes financières des communes qui risque de mourir en maintenant la politique de partage inéquitable de biens.
Installées dans toutes les communes sur l’initiative des maires, les commissions économie-finances des différentes mairies jugent inopportune l’implication financière de l’Etat à travers la DNI dans les recouvrements de toutes les recettes dans la ville de Conakry. Car il y en a des cadres véreux qui ne font que s’enrichir sur le dos des communes précise-t-il.
« Actuellement nous ne vivons que grâce aux droits des marchés. En dépit de bonnes intentions du Gouvernorat de la ville de Conakry qui a cédé la gestion de ces marchés aux communes, les difficultés persistent, car ces droits aussi sont obtenus difficilement. Comme une coquille vide, ces marchés ont été transférés aux communes avec des obstacles inédits dont entre autres : contrats Emphytéotiques des équipements (bail de 60 ans), que nous sommes entrain de gérer depuis un (1) an sans issue favorable » a-t-conclu.
Conséquences, nous préférons, une autonomisation financière des communes à la mafia orchestrée par l’Administration financière de l’Etat qui ne donne aux collectivités de Conakry comme subvention que le tiers des milliards recouvrés, un comportement qui joue négativement sur le programme du développement de chaque commune de la ville de Conakry a renchérit un autre membre de la commission économie-finance de Matam.
Cheick Mohamed