La FIFA a désigné jeudi, 26 juin l’Australie et la Nouvelle-Zélande pour organiser de concert la Coupe du monde féminine de 2023 dont le format passera de 24 à 32 équipes, a annoncé l’instance du football mondial.
Le dossier présenté par l’Australie et la Nouvelle-Zélande a été préféré à celui de la Colombie, dernière autre candidature encore en lice après les retraits récents du Brésil et du Japon. Ce neuvième mondial féminin sera disputé en juillet-août 2023 dans sept villes australiennes et cinq néo-zélandaises avec une finale prévue à Sydney.
C’est la première fois qu’une Coupe du monde féminine est organisée par deux pays appartenant à deux confédérations distinctes. L’Australie est rattachée à la Confédération Asiatique de Football (AFC) depuis 2006, et la Nouvelle-Zélande est toujours dans la Confédération d’Océanie.
Cette candidature conjointe des fédérations d’Australie et de Nouvelle-Zélande faisait figure de grande favorite dans la mesure où le rapport d’évaluation publié le 10 juin la plaçait clairement en tête, avec une note moyenne de 4,1 sur 5, contre 2,8 à la Colombie. Alors encore en lice, le Japon avait obtenu la note de 3,9 sur 5.
Le dernier Mondial féminin, disputé en 2019 en France, avait été remporté par les États-Unis, vainqueurs 2-0 en finale des Pays-Bas.
Pour rappel, seules quatre nations ont gagné le trophée jusqu’à maintenant, soit les États-Unis (4 victoires), l’Allemagne (2), la Norvège et le Japon (1).
MC