Sur instruction du ministre de la justice, les audiences criminelles ont repris ce mercredi 22 juillet avec trois (3) dossiers et cela après quatre (4) mois de suspension à cause de la pandémie de covid-19.
Au rôle de ce jour, 2 dossiers de viols et un cas de coups et blessures volontaires, tentative de vol à main armée étaient inscrits au tribunal de première instance de Mamou.
Le premier dossier consernait ,Alpha Bacar Mansaré poursuivi pour viol suivi de pédophilie, des faits prévus et punis par les articles 267, 268 du code pénal et 355 du code de l’enfant. Un acte qui s’est produit à Sitakoto dans la sous préfecture de Ouré kaba située à 65 kilomètres du chef lieu de la préfecture de Mamou. A la barre l’accusé a reconnu les faits qui lui sont reprochés.
Le second cas de viol était celui de Thierno Yaya Barry qui est poursuivi pour viol et tentative de viol sur des filles âgées respectivement de 12 ans et 18 ans. Des faits prévus et punis par les articles 18, 267 et 268 du code pénal. Cet autre acte s’est passé dans la sous-préfecture de Kegneko, située à 55 kilomètres du chef lieu de la préfecture de Mamou. Interrogé, c’est autre accusé a nié les faits qui lui sont reprochés.
Le 3ème et dernier dossier a été clos par Ousmane Keita, poursuivi pour coups et blessures volontaires, tentative de vol à main armée des faits prévus et punis par les articles 239, 18, 373 et 381 du code pénal.
Au terme des débats, le tribunal a condamné Alpha Bacar Mansaré, à huit (8) de prison ferme et Thierno Yaya Barry à sept (7) ans. Ousmane Keita a lui été renvoyé des faits de la poursuite pour crime non imputable.
Satisfait à moitié, Abdoulaye Keita, l’avocat des accusés a promis d’interjeter appel pour libérer ses clients.
Alpha Sylla