Le Réseau des Femmes pour la Paix (RFP) a organisé, dimanche 01 novembre 2020 à Conakry sa première assemblée générale. Objectif, faire de plaidoyer pour l’instauration de la stabilité, la paix et la cohésion sociale en Guinée.
En présence de plusieurs représentantes des partis politiques, l’une des membres du RFP, Mme Bangoura Daloba Soumah a informé que cette rencontre a été initiée pour interpeller les acteurs politiques de tout bord pour leurs faires savoir la nécessité de la paix dans le pays sans laquelle aucun développement n’est possible. Également, leurs dires que nous devons renforcer le tissu social tout en acceptant pas que notre pays se retrouve dans situation qu’on ne peut pas gérer.
Selon la porte-parole du RFP, Mme Kourouma Ramatoulaye Camara le maintien de la paix en Guinée fait face aux défis ethno-stratégiques et égocentriques, son succès dépend de la participation de tous les guinéens dont l’engagement collectif doit être renouvelé. Le réseau veut une Guinée sans la haine et sans violence où tous les citoyens obtiennent l’égalité de chance à tous les niveaux, où chacune et chacun est traité de façon équitable et non par leur appartenance ethnique, politique, religieuse et sociale. Le RFP s’oppose à la logique erronée selon laquelle seule la violence peut résoudre nos problèmes. Il continuera à s’opposer à toute idée de violence qui met en danger la viabilité de notre société, notre bon vivre ensemble légués par nos aïeuls comme Almamy Samory Touré, Boubacar Biro Barry, Dinah Salifou, Zégbéla Tokpa.
Pour elle, la contribution de la femme dans la recherche de la paix dans notre pays est indispensable car, elle constitue plus de 52% de la population. C’est la raison pour laquelle rassure-la porte-parole qu’ils continueront à œuvre en faveur de la paix à travers ce réseau par des sensibilisations et des marches pacifiques.
Concernant les violences post-électorales, Ramatoulaye Camara n’a pas manqué de regretter aussi des blessés civils et toutes les victimes qui ont été arrachés à l’affection de leurs parents et au bonheur du peuple de Guinée. Elle demande au gouvernement de faire la lumière sur toutes les violences survenues lors de ces événements douloureux qui ont endeuillé plusieurs familles. Aux partis politiques, de privilégier le dialogue car, même les guerres les plus farouches ont été résolues autour de la table.
Après avoir écouté la déclaration du RFP, la coordinatrice politique du parti PADES de Dr Ousmane Kaba a affirmé qu’elle adhère le réseau et cela parce que son parti PADES est un parti de paix et qui parle de paix, parle de bonheur pour son pays. « Le président de mon parti n’a jamais accepter la violence dans ce pays. Donc, si ce réseau fasse appelle à une femme du PADES franchement cela me va droit au cœur. La violence n’arrange rien dans ce pays, il faut que les leaders comprennent qu’on n’a pas droit à l’erreur en soutenant la violence. Prônons plutôt la promotion de la paix parce que le pays à trop souffert et on a besoin du développement », nous a laissé entendre Mme DD Dioubaté
A. Touré