Entamé le lundi 02 novembre 2020, le procès des 36 suspects dont 4 femmes interpellés dans la préfecture de Mamou, après les violences post-électorales a pris fin ce vendredi matin.
15 personnes ont été condamnées à des peines de prison ferme , 5 condamnées à des peines d’emprisonnement et amendes assorties de sursis, 12 prévenus relaxés et 7 mineurs orientés chez le juge des enfants.
Selon le procureur de la République près le tribunal de première instance de Mamou, Elhadj Sidiki camara, le tribunal, statuant publiquement, contradictoirement, en matière correctionnelle et en premier ressort, a déclaré 13 citoyens coupables de coups et blessures et violences volontaires, destruction d’édifices et d’installation publics et privés ainsi que des biens mobiliers, atteinte à la sécurité publique, vol et entrave à la libre circulation sur la voie publique. Pour la répression, leur faisant application des dispositions des articles 523 ,238,240,241,373,561 et 990 du code pénal 4,486,488,491 du code de procédure pénale et les a condamnés : un (1) à six (6) mois de prison ferme ; 9 personnes à trois (3) mois de prison ferme chacun.
Cinq (5) citoyens condamnés dont les uns à trois (3) mois d’emprisonnement assortis de sursis et 2000 000 de francs guinéens d’amende et les autres à trois (3) mois d’emprisonnement assortis de sursis et 1 000 0000 de francs guinéens d’amende chacun ;
Douze personnes renvoyées des fins de la poursuite pour délits non imputables.
Quant aux mineurs, au nombre de sept (7), leur cause a été orientée chez le juge des enfants conformément aux dispositions des articles 1005 du code de procédure pénale, 494,495 et 496 du code de procédure de l’enfant.
Alpha Sylla