C’est à l’issu de la séance plénière consacrée à l’adoption du rapport final de la Loi de finances initiale 2021que le président de l’Assemblée Nationale, Amadou Damaro Camara, a mis l’occasion à profit pour interpeller l’Etat à sévir contre ces structures « patriarcat, Kountigui, Sotikémö… » qui représentaient avant de simples autorités morales qui ont cessé d’être et qui se sont politisées actuellement.
<< Les affrontements communautaires de Macenta sont à déplorer dans la mesure où ils ont entraîné des cas de morts. Et les causes sont si banales et si regrettables. Ce sont des nouvelles structures qui n’existaient pas dans nos sociétés. Le mot Khalif, patriarche et autres viennent d’apparaître, et qui, aujourd’hui risquent de supplanter les structures de l’État et pratiquement foulent au pied l’autorité de l’État. Ces structures représentaient là où elles existaient, de simples autorités morales qui ont cessé d’être et qui se sont politisées actuellement . Nous regrettons les conséquences de cette façon de faire et il reviendra à l’État le plutôt que possible, de prendre ses structures en charge et les remettre à la place qu’elles méritent >> a-t-il plaidé.
Ousmane Camara