Une réunion de restitution de résultats de démarches et plaidoiries entamées par les responsables syndicaux et ceux de l’union, a regroupé mardi 12 janvier dans la salle de la bourse de travail à Boulbinet, l’ensemble des professionnels de transports évoluant en République de Guinée. C’était suite à leurs requêtes relatives aux véhicules bloqués le long des frontières depuis le mois de septembre 2020 jusqu’à nos jours.
Une des démarches de ces responsables, a consisté primo à adresser une correspondance au ministre de transports avec ampliations aux autres ministères quasiment impliqués dans cette situation qui perdure.
Se référant à cette correspondance, le Secrétaire Général de la Fédération Syndicale Nationale Processionnelle des Transports et de la Mécanique Générale (FSNPTMG) Ousmane Horoya Sylla et le vice Président de l’Union Nationale des Transporteurs Routiers de Guinée (UNTRG) Alpha Amadou Bah ont tour à tour pointé du doigt, la situation lancinante qui prévaut surtout du coté de Koundara où se trouvent stationnés plus de 150 camions bourrés de marchandises à la merci des intempéries de la nature.
Secundo, les autorités de transports en Guinée ont plaidé pour la cause de tous les professionnels de transports pour que prennent fin, les calvaires que vivent les transporteurs dont entre autres : la destruction des véhicules soumis aux poids, pourritures des marchandises, souffrances des équipages (difficultés de trouver à manger, maladies etc.…) surtout en cette période de COVID-19 .
Selon Ahmed Maghariou Diallo alias Maxime, porte parole des leaders syndicaux et ceux de l’union, le non respect des engagements vis-à-vis des partenaires dû à l’immobilisation des véhicules, l’insécurité notoire que vivent les transporteurs (coupeurs de routes) font partie des calvaires qui doivent trouver solutions immédiates précise-t-il.
Les transporteurs savent qu’ils n’ont pas de forces, seul l’Etat a le rôle régalien de protection et de sécurisation de sa population et de ses biens mais néanmoins, ils suggèrent à l’Etat d’être mieux sécurisé pendant et après les mouvements sociaux « car nous avons été victimes de beaucoup des casses et d’incinérations de nos moyens de transports » a conclu le porte parole
A noter, qu’à l’issue de la rencontre, les élus syndicaux ont donné le feu vert aux services de sécurité (Douane) de passer par la fouille systématique des véhicules en lieu et place de blocage de transactions qui aggrave la famine dans le pays.
Cheick Soumah