Depuis le dimanche 31 janvier, jusqu’à ce lundi 1er février 2021, les femmes de Benna Layah et Dianeah, dans la sous-préfecture de Moussayah et préfecture de Forécariah, sont dans les rues. Ces femmes revendiquent les meilleures de condition de vie à la société minière Ashapra, qui utilise les mines de Yomboyoli.
Jointe au téléphone par notre rédaction, la porte-parole des femmes en colère madame Aicha KABA a expliqué les raisons de leur mécontentement.
« Il y a la poussière qui nous fatigue depuis des années, nous n’avons pas un centre de santé digne de nom, nous n’avons pas d’eau potable, ni une école primaire pour nos enfants, l’unique école qui est là actuellement, est dans un état délabré, et notre jeunesse n’a pas une maison des jeunes, nous n’avons pas le courant. Et pourtant, nous avons plusieurs fois informé nos autorités à tous les niveaux, mais, elles refusent de nous entendre. C’est pourquoi, nous avons décidé de barricader la route de la société, parce que selon les informations, les sociétés minières payent le contenu local, mais nous ne savons pas d’où vont ces fonds », s’interroge-t-elle.
Les femmes mécontentes de Benna Layah et Dianeyah sont déterminées d’aller jusqu’au bout, tant que leurs revendications ne sont pas satisfaites.
Affaire à suivre.
MLK
