Les travaux de curage des caniveaux qui se réalisent actuellement à coût de milliards dans les cinq (5) communes de Conakry est piétiné depuis son lancement. Ces travaux s’effectuent sans aucune coordination et de contrôle systématique digne.
Inscrit dans le cadre de la haute intensité de main d’œuvre (HIMO) par les décideurs, ce projet confié aux jeunes pour lutter contre l’immigration clandestine de la jeunesse Guinéenne s’exécute très furtivement et crée généralement des désagréments aux usagers dans les quartiers.
De nos jours, ces jeunes signataires de contrats au nombre de 2725 tournent souvent en rond dans les grands carrefours et font semblant de travailler en boudant l’intérieur des quartiers. Ils travaillent tous les matins pour rentrer le soir et reprendre le lendemain aux mêmes endroits. Des jeunes qui n’ont jamais crié parce que les primes sont données à temps et ce pour quatre (4) mois.
A propos, les déchets liquides ou solides tirés des caniveaux provoquent souvent des embouteillages ou des accidents. Ces déchets sortis des fossés ne sont jamais ramassés à temps faute d’engins adaptés aux travaux de curage.
Dans certains lieux publics, des caniveaux sont souvent ouverts par les jeunes les premiers jours et ne sont jamais fermés les derniers jours.
Les Directeurs communaux de la jeunesse (DCJ) des cinq (5) communes de Conakry bénéficiaires, pseudo premiers chefs dudit projet n’ont plus de volonté de sillonner tous les sites .Ils procèdent uniquement au contrôle dans leurs bureaux respectifs.
Cheick Soumah