L’association humanitaire internationale d’aide médicale Médecins Sans Frontière (MSF) a fait la projection du film « Mon histoire, ma vie », ce mercredi, 02 juin 2020 au Centre Médical Communal de Matam. MSF a convié les acteurs de la société civile impliqués dans la lutte contre le VIH , en présence des représentants des ONG de lutte contre VIH/SIDA à Conakry. C’est un film qui s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA et la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH (PVVIH).
Ce film réalisé par un consortium d’artistes professionnels, prend en compte toutes les préoccupation rencontrées dans la prise charge du VIH en Guinée.
Pour le responsable des activités de support au projet et à la communauté, Sékou Tidiane Touré toutes les thématiques ont été abordées dans ce filsm entre autres : difficultés d’annonce du statut , l’abandon des traitements pour peur d’être rejeté par ses proches ou peur d’être stigmatisé dans la société…
« Ce un film est un outil de sensibilisation, qui sensibilise les populations sur les conséquences liées à la stigmatisation et à la discrimination des personnes vivant avec le VIH/SIDA. Ce film encourage également la promotion de l’annonce et surtout la possibilité pour les personne vivant avec le VIH/SIDA de vivre aujourd’hui le plus longtemps avec leur statut séropositif » a t-il souligné.
Selon, Dr Chaloub Souleymane, médecin à la décentralisation du projet VIH/Tuberculose de Médecins Sans Frontières, la prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA est gratuite et les médicaments (ARV) sont également gratuits.
« Toujours dans la prise en charge, il y’a aussi d’autres médicaments qu’il faut prendre en compte, c’est des médicaments contre les infections opportunistes, autrement dit, les maladies normalement que toute personne peut avoir sans que ça ne soit grave, par contre quand une personne a le VIH et attrape une de ces maladies ça devient très compliqué. Alors il y’a des médicaments contre ces maladies que nous donnons aussi de façon gratuite » précise-t-il.
De son côté, la présidente de la Fondation Espoir Guinée (FEG), Kadiatou Bodié Baldé indique que ce film va servir de leçon à tous les activistes de la société civile et des ONG engagé dans la lutte contre le VIH et la stigmatisation des PVVIH présents dans la salle de projection.
« Ce film prouve que dans les structures sanitaires, il y’a des droits des patients qui sont bafoués, tel que les annonces, ce n’est pas tous les médecins qui font les annonces dans les règles de l’art. Nous avons compris que la manière dont les médecins qui sont avec les MSF font l’annonce, n’est pas la même avec certains médecins de la place. Et ce film encourage d’aller se faire dépister pour connaitre son statut et suivre le traitement si on est séropositif, tout en respectant les consignes des médecins »
Pour terminer, Kadiatou Bodié Baldé de la FEG dira que son ONG est déjà sur le terrain pour sensibiliser et encourager les personnes vivant avec le VIH/SIDA à vraiment accepter leur statut pour faciliter le traitement.
Hassane Housseïne