Dans une interview accordée à notre Rédaction, le préfet de Lélouma, Harouna Souaré a fait savoir que l’Etat a réalisé des infrastructures à travers l’Agence Nationale de Financement des Collectivités Locales (ANAFIC) dans plusieurs localités de sa juridiction.
Nommé par un décret présidentiel, le 12 septembre 2020, l’actuel préfet de Lélouma a expliqué que dans le cadre du développement local, des actions essentielles financées par le gouvernement à travers l’ANAFIC sont réalisées ou en cours de réalisation dans les communes urbaine et rurale de la préfecture.
Il s’agit selon M. Souaré, la construction et l’équipement de postes de santé, la construction d’écoles primaires et de logements pour les enseignants et le personnel soignant.
Abordant la question des difficultés des populations, le préfet a précisé que : « les difficultés principales sont entre autres, l’enclavement, le manque du courant électrique et le mauvais état des routes.
S’agissant du problème d’eau potable, il a indiqué que cette problématique vient d’être résolue par le gouvernement et ses partenaires pour une bagatelle de 24 milliards fg.
Sur le plan administratif, le préfet de Lélouma a reconnu que la plupart des cadres affectés dans la préfecture refusent de venir servir.
Pour lui, l’administration se porte bien à Lélouma, depuis sa prise de fonction en septembre 2020, sa mission a été de rétablir la confiance entre l’administration et les administrés.
Plus loin il a rappelé qu’après les évènements malheureux intervenus au lendemain des élections, certains responsables de la préfecture avaient abandonné leur poste pour fuir. Mais dit-il, des contacts ont été multipliés avec les citoyens pour un meilleur retour de ces cadres.
Parlant des lieux de loisirs pour la jeunesse, le préfet a dit qu’il y a une maison des jeunes à Lélouma où la jeunesse vient pour se récréer, notamment des artistes qui viennent pour se produire.
A Lélouma, précise- t-il, les activités principales des citoyens, sont l’agriculture et l’élevage. Les productions sont le fonio, le maïs, le riz et les cultures maraichères.
Pour conclure, le préfet a rassuré que le calme et la sérénité règnent désormais dans sa juridiction pour le bonheur et la satisfaction des communautés locales.
AGP