Les membres de la société civile et les acteurs intervenants dans le domaine de la promotion de la Planification Familiale (PF) et la Santé de la Reproduction (SR), ont bénéficié le jeudi, 19 août 2021, d’une formation de renforcement de leurs capacités sur le guide de plaidoyer sur la budgétisation à la SR. C’était au compte de la deuxième journée de l’atelier de budgétisation sensible à la SR et à la PF.
Interrogé, le facilitateur Dominique Babaké Bawoumondom, sociologue, expert en question de plaidoyer au Consortium régional pour la Recherche en Économie Générationnelle (CREG) au Sénégal, a rappelé, le CREG avec l’appui de l’UNFPA, a souhaité que les acteurs intervenants dans le domaine de la promotion de la PF et la SR soient outillés en matière de plaidoyer, sur les techniques à utiliser, afin d’influencer ou d’amener les décideurs au niveau national et les collectivités, à consacrer des ressources domestiques, pour financer les activités de PF, y compris d’achat des produits contraceptifs pour la population en général et pour les jeunes en particulier.
Comme se souvient monsieur Dominique Babaké Bawoumondom, la préoccupation a été celle de savoir que jusqu’à ce jour, les Etats en 2011, ont pris un engagement à Wagadougou appelé ‘’le partenariat de Wagadougou’’, pour consacrer un certain nombre de ressources pour l’achat des produits contraceptifs.
Il a précisé que le plaidoyer est un processus itératif, c’est-à-dire construit, où il y a la planification, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation. « Il faut identifier les acteurs, le groupe qui va faire le plaidoyer, la cible et tous ceux qu’on utilisera comme canaux et messages pour faire la campagne de plaidoyer. On commence la campagne de plaidoyer, une fois tous ceux-ci réunis. Dans cette campagne, on doit poser les actes soit par le lobbying, soit par la mobilisation sociale. Tout cet ensemble d’activités menées, amènent les décideurs à prendre les décisions favorables », a-t-il fait savoir.
Jacob Kpézé Guilavogui