Interrompues pour raisons sanitaires dit-on, les opérations de déguerpissement des emprises des voies publiques ont été relancées ce mercredi 13 octobre 2021 par la Gouverneure de la Ville de Conakry M’Mahawa Sylla après plusieurs jours de sensibilisations.
Ce redémarrage des opérations de déguerpissements des emprises des voies publiques a eu lieu dans la commune de Matam où les membres de cabinet du Gouvernorat de Conakry et tous les maires des cinq (5) communes entourés de leurs cadres techniques de l’Urbanisme et Habitat ont très tôt rallié la route du Niger pour ledit lancement officiel élargi à cinq autres communes de Conakry y compris kassa.
« Nous sommes sortis ce jour, pour exécuter les instructions des autorités du pays, nous sommes là pour que tous les Guinéens sachent que les opérations de déguerpissement ont commencé, il y a quelques jours, le Président du Comité National de Rassemblement pour le Développement (CNRD) a passé un communiqué relatif aux déguerpissements des lieux dégagés et que ceux qui s’étaient encore réinstallés vont tous quitter et aussi au niveau des marchés, les distances entre les marchands et les murettes seront respectés. Nous, Gouverneure, maires, chefs de quartiers sommes tenus d’exécuter les instructions de l’autorité supérieure du pays, ce travail n’est initié contre personne, tous les Guinéens ont prié pour que notre pays change, il ne peut pas changer si les populations n’adhèrent pas au changement qui exige l’ordre. Nous voudrions que les gens quittent librement pour que les lieux soient aménagés » s’est adressée aux occupants illégaux, la Gouverneure de la ville de Conakry M’Mahawa Sylla qui a ajouté que, l’occupation anarchique ne peut pas rendre à Conakry son image d’antan.
Interrogés, les maires et les agents de sécurité dans certaines des langues du terroir, se sont dit déterminés à aller jusqu’au bout de cette mission sous l’égide du CNRD et puis sans aucune interruption, si certains élus locaux ont vite rejoint peu après les cérémonies de lancement des opérations, leurs communes respectives avec les machines, camions et gardes communales pour en découdre avec les récidivistes, d’autres ont encore préféré consacré la première journée à la poursuite de la sensibilisation.
M. Soumah