Suite au communiqué lu hier mardi soir sur les ondes des médias publics, le Comité National pour la Rassemblement et de le Développement (CNRD) vient de prendre la décision de lever tous les barrages sur toute l’étendue du territoire national. Par ailleurs, cette décision du président Mamady Doumbouya et son équipe ne passe pas inaperçue aux analyses de certains acteurs politiques et de la société civile.
C’est le cas du Président du parti Union Guinéenne pour la Démocratie et le Développement (UGDD), Pépé Francis HABA qui dans un entretien téléphonique accordé ce mercredi, 20 octobre 2021, à notre rédaction, a déclaré qu’il se félicite de cette énième décision de levée des barrages que « nous espérons définitive et soit suivi d’effets », a-t-il dit.
Selon le jeune politique : « cette fois-ci, le CNRD est allé plus loin en incluant tout le territoire national à l’exception des frontières avec les pays voisins.
Ajoute-t-il : «ce qui signifie que même les barrages de Bawa et Kouriya qui constituent jusque-là de grands centres de magouilles, de dépravation des mœurs, de raquettes et de torture de tout genre sont concernés ».
Poursuivant, Pépé Francis HABA a également laissé entendre que la libre circulation des personnes et des biens à l’intérieur de notre territoire devient donc une réalité! Dit-il : « quel ouf de soulagement, de se voir librement circuler (sans stress) dans son propre pays en toute liberté comme cela se devrait! »
« Sans s’attarder sur l’importance de ces droits fondamentaux dans la construction de notre jeune démocratie et le développement socio-économique du pays qu’Alpha Condé et ses sbires n’ont pas pu garantir au peuple de Guinée pendant 11 ans de pouvoir », a martelé le leader de l’UGDD.
Car, dit-il : « il est important de se réjouir de ce nouveau pas franchi par le Président Mamady Doumbouya et son équipe. Cependant, le CNRD devra s’assurer de l’effectivité de cette décision sur toute l’étendue du territoire national y compris N’zérékoré une ville où toutes les routes accédant aux différents districts et/ou sous-préfectures sont barricadées par des blocs de pierre, des troncs d’arbres ou de matériaux spécialement conçus pour ralentir et stopper les usagers dans le seul objectif de les spolier ».
Notre interlocuteur a aussi mentionné que «
le CNRD devrait aussi et de façon claire énumérer les documents obligatoires pour circuler à l’intérieur du pays par catégories d’usagers (transport personnel et transport en commun), les pénalités y afférentes ainsi que la façon de payer au niveau du trésor public ».
« Cela va ralentir la nuisance des équipes mobiles des forces de sécurité dont les agissements sont aussi un frein à la libre circulation des personnes et des biens et par ricochets un frein à la liberté et au développement du pays », a-t-il terminé.
Par Léon KOLIE