La monnaie guinéenne connait une réelle appréciation depuis un certain temps. Ce qui devrait permettre une baisse considérable des prix des produits surtout ceux de première nécessité. Mais jusque-là, rien n’y est et le panier de la ménagère continue à se dégrader.
Pour comprendre pourquoi cette situation, un de nos reporters a joint au téléphone, un consultant en économie. Selon Mohamed Jacob Thiam, cela se résume en trois (3) raisons. « Avant que le franc guinéen ne s’apprécie, il y a un certain stock qui était là et qui n’est toujours pas épuisant. Dans ce cas, les prix restent les même, il n’y aura pas de baisse. Les produits ont été achetés au moment où le franc guinéen ne s’était pas apprécié. Il y a aussi au niveau des douanes, il faudrait que le les frais de dédouanement soient plus aisés. Et la troisième explication, il y a la chaire historique, c’est que dans l’historique des prix, ils n’ont pas changé. C’est psychologique. Ici il n’y a pas un contrôle régulier des prix », a-t-il expliqué.
Pour une piste de solution, M. Thiam propose: « Il faudrait déjà des reformes. Aujourd’hui on est en train de mettre en place une batterie de réformes. La première est le contrôle des prix. De voir l’historique au niveau des contrôles d’achat des certains produits, surtout les produits de première nécessité, tels que: le riz, le sure, la farine… partout où l’Etat peut avoir un observatoire de prix à l’international. Inviter les commerçants à faire une bonne pratique de commerce », a-t-il fait savoir.
Si la monnaie guinéenne s’est appréciée ces derniers temps, cela est dû à une certaine vertu dans la gestion de la chose publique, a conclu notre interlocuteur.
AGP