Le dossier Almamy Condé est loin d’être clos. Au moment où la Cour de Répression des Crimes Economiques et Financiers (CRIEF) est à ses trousses pour tirer au clair un certains nombre d’affaires notamment de blanchiment d’argent et de détournement de fonds, nous voilà encore face à un autre contentieux lui opposant cette fois-ci à son ex associé, El hadj Mohamed Koné. Selon les informations à disposition de la rédaction, ces deux hommes ont fondé en 2016 l’entreprise AWAL-GUINEE. Mais très vite leur unisson a viré au cauchemar lorsque l’une des parties s’est résolue de manière unilatérale à confisquer les avoirs de la société.
Utilsant ses relations avec le régime défunt, Almamy Condé avait detourné la totalité des actifs de la société AWAL-GUINEE au grand dam de son associé El hadj Mohamed Koné, pourtant actionnaire majoritaire. Les investissements de la société sont entre autres : Des stations d’essence, des fermes avicoles et une carrière de granite sise à Dubreka . Une proche d’El hadj Mohamed Koné affirme que ces actifs sont estimés de près de Quinze millions (15 000 000£) d’Euro.
La même source indique que dans les jours à venir le camp Koné va porter une plainte contre monsieur Almamy Condé pour que la justice soit dite, enfin de récupérer les avoirs de la société confisqués depuis maintenant cinq (5ans).
Au moment où nous mettons ce papier en ligne, le fameux Almamy Condé n’est plus en Guinée, alors qu’il était poursuivi par la CRIEF pour le blanchiment d’argent et de détournement de fonds. Nous espérons que cette autre plainte permettra aux autorités judiciaires d’interpeller l’ex chef de section de la Direction Générale du Trésor afin de dire la vérité dans ce dossier Affaire AWAL-GUINEE.
À rappeler le 08 février 2022, dans le cadre d’une séparation à l’amiable la société AWAL-GUINEE a été dissout par anticipation, mais jusqu’à présent les termes de la présente dissolution peinent à se concrétiser surtout dans son volet partage des avoirs de la société. Et malgré tout, Almamy Condé continue à gérer seul les ressources de ladite société.
Affaire à suivre !
Rédaction