Dans quelques jours, les fidèles musulmans vont célébrer la fête de Tabaski appelée aussi l’Aïd el Kébir. Tout musulman qui en a les moyens et la possibilité doit immoler un bélier ou un bœuf, le jour de la fête et jusqu’à trois jours après, selon les spécialistes. A Conakry, à l’approche de cette fête, le prix du bétail connaît, malheureusement pour de nombreux musulmans, une forte augmentation.
Au marché de bétails, à Conakry, l’heure n’est pas à l’affluence. Et la situation inquiète naturellement les vendeurs de bétails. “Il n’y a vraiment pas de client”, confie le Responsable du parc de bétails.
Mamadou Baïlo Barry, vendeur de moutons rencontré ce mardi, 05 juillet 2022 à Dixinn, explique les conditions d’obtention de ces animaux. ‘’Le prix de moutons de cette année varie de 850.000, les petits et 2.600.000 GNF pour les grands (béliers). Nous achetons difficilement, sans oublier aussi des moutons qui meurent en cours de route. Et pas de clientèle actuellement ».
Madame Kaba, venue achetée un bétail accuse les vendeurs d’augmentation fantastiques et sans être soucieux de la situation actuelle du pays. Contrairement à l’année dernière, les prix des moutons et des bœufs ont connu une réelle augmentation sur le marché. Un mouton se négocie entre 1 300 000 et 2 millions de francs guinéens. Pour pouvoir repartir à la maison avec un bœuf, le client doit miser parfois jusqu’à 6 millions de francs guinéens en fonction du poids de l’animal.
« Les bétails viennent petit à petit. Mais nous les achetons cher. Le prix du mouton dans nos villages et préfectures varie entre 1 500 000 et 1 800 000 francs. On achète d’autres à 2 000 000 voire même 2 500 000 francs’
M. Youla et M. Touré