Devant la situation économique de la Guinée marquée par le manque d’emplois, les jeunes se livrent au petit commerce pour satisfaire leurs besoins essentiels, sans l’aide des parents. Des jeunes dont l’âge varie entre 05 à 15 ans, pratiquent ce commerce appelé vente à la sauvette le long des principales artères et sur les grandes places publiques de la capitale. Dans le lot de ces vendeurs, on retrouve aussi des enfants vendant de l’eau ou des petites friandises.
Rencontré mardi, 12 juillet 2022 sur la passerelle de Bonfi, commune de Matam, Aly Badara Sylla a 11 ans élève, il vend de l’eau pendant les vacances scolaires pour aider ses parents dit-il : « Je vends de l’eau seulement pendant les vacances pour aider ma mère, je reste loin des voitures car j’ai peur » a-t-il dit.
« Moi je vends pour aider ma mère à payer nos scolarités, nous nourrir et nous acheter les beaux habits qu’elle n’a rien », explique-t-il.
Contrairement à Aïcha Soumah qui vit avec sa sœur dit ceci : ‘’Mes parents sont au village quand nous revendons, nous donnons l’argent à notre tutrice pour les besoins de la famille’’, a-t-elle justifiée.
Pour Mamaïssa Sylla, mère de famille, les enfants ne doivent pas être abandonné, en tant que parents, on prendre soin des enfants, si un enfant est abandonné, il fait face à tous les risques (accident, vol et viol). ‘’Moi mes enfants sont à la maison après les cours normaux et les révisions pendant ces vacances. Leur père n’accepte même pas qu’il sorte’’, a affirmé Mamaîssa Sylla.
De son côté, Adama Keita cette autre mère témoigne certains enfants sont abandonnés et n’ont aucun espoir de vivre et qu’ils manquent de soutient.
Il faut préciser que l’enfant, défini comme tout être humain âgé de moins de 18 ans, a le droit d’être protégé, nourri, soigné, éduqué, de s’exprimer, d’avoir des loisirs,…
Latifa
