Dans l’est de la République démocratique du Congo, en Ituri, au moins 15 villageois ont été tués dimanche 29 janvier dans des raids contre plusieurs localités du territoire d’Irumu, à la frontière avec l’Ouganda. Ces nouvelles attaques sont attribuées aux Forces démocratiques alliées (ADF), l’un des groupes armés qui ensanglantent la région.
Parmi les victimes figurent une dizaine de femmes et un enfant d’environ deux ans. Selon la société civile, des hommes armés ont ciblé trois villages simultanément peu avant le lever du jour dimanche, avant d’être repoussés par l’armée.
Ces localités font partie de la chefferie de Walese Vonkutu, à une centaine de kilomètres à l’ouest de la capitale provinciale Bunia. Une zone déjà endeuillée il y a deux semaines : sept civils y avaient été tué, dans l’attaque de plusieurs villages, là encore attribuée aux ADF.
Le groupe armé est très actif depuis le début de l’année dans le territoire de Beni, dans la province voisine du Nord-Kivu. Les miliciens sont tenus pour responsable du massacre de Makugwe, 23 morts au moins, il y a huit jours, mais aussi de l’attentat contre une église de Kasindi, qui avait fait au moins 14 morts le 15 janvier dernier.
rfi