À la suite de son appel lancé aux acteurs sociopolitiques
guinéens les invitant, sur instruction du Président de la Transition, le Colonel Mamadi
DOUMBOUYA, à une rencontre le lundi 27 février 2023 à la Primature, le Premier
Ministre, Chef du gouvernement a pris acte de leur refus de saisir sa main tendue.
En effet, après plusieurs rencontres avec les acteurs sociopolitiques dans les différents
sièges et l’affirmation par écrits de la disponibilité du gouvernement à dialoguer avec
toutes les composantes de la nation et toutes les catégories sociales du pays, le Chef
du Gouvernement a voulu offrir, à nouveau, l’opportunité aux acteurs absents du
Cadre de Dialogue Inclusif Inter-guinéen, d’échanger autour des questions
essentielles pour notre pays.
Aujourd’hui encore, le Premier Ministre réitère sa main tendue et demande
sincèrement à nos compatriotes qui hésitent, d’accepter de venir débattre autour de
la table de toutes les possibilités de nous mettre ensemble en vue de préserver la paix,
favoriser le développement et consolider l’unité nationale.
Le Premier Ministre est convaincu que c’est dans le dialogue et par le dialogue seul
que des solutions idoines peuvent être trouvées à l’ensemble de nos préoccupations.
Entre Guinéens, nous sommes capables de relever ce défi.
Dans cet effort, le Premier Ministre, Chef du gouvernement garant du dialogue social,
réaffirme son engagement et celui de son gouvernement à écouter toutes les entités
sociopolitiques et à examiner, dans la mesure du possible, toutes les propositions allant
dans l’intérêt de notre cher pays.
Le Premier Ministre exhorte les religieux, les sages, les organisations de femmes, de
jeunes et toutes autres entités de bonne volonté à se mobiliser pour rassurer nos sœurs
et frères encore réticents, à entendre raison et venir mettre aux débats leurs
réclamations.
Pour l’amour de notre patrie et pour une transition apaisée et inclusive, évitons à notre
peuple la répétition des évènements aux conséquences malheureuses.
En tout état de cause, toutes formes d’atteintes aux droits des paisibles citoyens, de
dégradations des biens privés, des édifices publics obligeraient l’État à user de la
rigueur de la loi.
La Primature