Une mission de vulgarisation des 35 résolutions issues du dialogue inter-guinéen, était le week-end dans la savane guinéenne.
Elle a échangé avec les acteurs de la société civile, les politiques, l’administration, les religieux, les forces de défense et de sécurité, les femmes, les jeunes et les personnes vulnérables autour des enjeux majeurs de cette transition.
Pour une transition réussie en Guinée les nouvelles autorités ont mis en place un cadre de dialogue permanent inclusif en réunissant toutes les composantes de la nation.
Le chef de la mission, Oyé Béavogui a dit que : « Il faut que la population à la base puisse s’imprégner des résolutions issues du dialogue institué par le CNRD et que la démarche soit inclusive. Pour cette première phase, au-delà des préfectures nous allons aussi toucher trois (03) sous-préfectures afin de permettre à tout le peuple de Guinée et à tous les niveaux, de s’approprier de ce cadre de dialogue et des recommandations pour que nous soyons tous au même diapason et que la dynamique soit la même à la fois à Conakry mais aussi à l’intérieur du pu pays ».
Pour le représentant du Bloc Libéral, cette rencontre à bel et bien un sens.
« Ce sont les forces vives de la nation qui ont été demandeuses du dialogue, dans la mesure où cela a été demandé et entériné par le président de la transition et son gouvernement, cela interpelle à suffisance la responsabilité de tous les acteurs des forces vives de la nation. Cela étant, le dialogue a commencé, bien sûr, ce sont des hauts et des bas. On a lancé l’appel, ceux qui ont répondu à l’appel ont tenu le dialogue et par contre d’autres ont boudé », a-t-il précisé.
Pour Antoine Dogbo Guilavogui secrétaire Fédéral de l’UFDG, « nous n’avons pas participé, s’il y a des résolutions, ça ne concerne que les partis qui ont pris part, c’est ça la position de l’UFDG », a-t-il souligné.
Sia Marie Yaradouno femme leader se réjouit de prendre part à cette rencontre de vulgarisation : « Savoir déjà que les femmes ont été consultées afin que nous soyons parmi les hommes et que on a aussi notre mot à dire, c’est quelque chose qui nous dépasse à plus d’un titre moi personnellement cela me fait grandir et me fait du bien. Ce que j’attends après cette vulgarisation, que tout cela soit mis en œuvre pour le bien du pays.
AGP
