Les enseignants contractuels communaux de Kindia à l’image de leurs camarades des autres villes de la Guinée ont battu le pavé ce mercredi 26 Avril pour se faire entendre. C’est la commune urbaine qui a servi de point de part des manifestants. Ils réclament entre autres le payement intégral des primes d’arriérées et leurs intégrations à la fonction publique sinon ils risquent de bouder les salles classes ou boycotter les examens nationaux qui s’approchent à grand pas.
Réunis à la commune, brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « pas d’argent, pas d’examen, intégration à la fonction publique, à bas les cadres corrompus … », les enseignants contractuels communaux de Kindia, ont rallié le siège de la préfecture où ils sont entretenus avec le secrétaire général chargé des collectivités.
« Nous sommes là aujourd’hui ce matin pour réclamer nos droits, nous avons crié un peu la fois passé on nous payé juste un moi en attendant de maitriser le fichier des enseignants contractuels, on nous a donné un moi juste comme prix de transport et depuis que nous avons reçu ce moi rien n’a été payé. Alors nous les rappelons et nous serons là-dessus si nous n’avons pas d’argent il n’aura pas d’examen. Ça c’est une évidence et nous sommes catégorique. Pas de négociation pour ça. Dans nos contrats c’était qu’il y avait des primes d’incitations alors nous attendons ces primes-là aussi. Et enfin nous voulons notre intégration à la fonction publique. » a indiqué Balamine Tolno coordinateur régional des enseignants contractuels communaux de Kindia.
Après avoir suivi les griefs des hommes de craie, le secrétaire général chargé des collectivités a parlé en ces termes : « ce que vous réclamez c’est votre droit, le préfet n’est pas là-bas, nous allons remonter vos problèmes à qui de droit. Nous avons entendu votre cri de cœur, nous vous demandons de rester tranquille. D’ailleurs je vous informe que tous les DPE de la Guinée sont conviés à Conakry certainement c’est pour discuter de votre cas » A- t-il fait savoir.
C’est sur ces mots, que les manifestant se sont quitté en attendant que leur situation soit réglée dans le plus bref délai.
Toupou
