Au Sénégal Ousmane Sonko dit entamer une grève de la faim. L’opposant veut ainsi dénoncer sa nouvelle interpellation, qui a eu lieu vendredi à Dakar. Après avoir été condamné en juin à deux ans de prison ferme dans une affaire de mœurs, Ousmane Sonko est à présent visé par des chefs d’appel à l’insurrection, d’atteinte à la sûreté de l’État, et de vol, entre autres. Il doit être présenté ce lundi à un juge.
L’opposant sénégalais Ousmane Sonko, qui a été arrêté vendredi 28 juillet et mis en cause pour appel à l’insurrection et autres crimes et délits, a annoncé sur les réseaux sociaux avoir entamé une grève de la faim dimanche 30 juillet.
Ousmane Sonko doit être interrogé lundi par un juge, a annoncé à l’AFP l’un de ses avocats. Le juge décidera ou non de retenir les charges qui pèsent contre lui.
Au cours d’une conférence de presse dimanche à Dakar, les avocats de Sonko ont déclaré que les autorités n’avaient pas respecté les droits de leur client.
L’opposant, qui avait été condamné le 1er juin à deux ans de prison ferme dans une affaire de mœurs, a été arrêté vendredi 28 juillet à Dakar.
La liste des charges retenues contre lui comprend l’appel à l’insurrection, atteinte à la sûreté de l’État, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, complot contre l’autorité de l’État, actes visant à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves et vol.
Il a été arrêté vendredi pour avoir « volé avec violence le téléphone portable d’une femme gendarme » et pour avoir « aussitôt appelé le peuple, par un message subversif divulgué sur les réseaux sociaux, à se tenir prêt », selon le procureur.
Vendredi soir, un avocat d’Ousmane Sonko avait qualifié devant la presse de « puériles » les accusations visant son client.
Avec AFP