Cinq (5) jours après l’interruption des réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Tik Tok, What’s App …), de nombreux citoyens guinéens particulièrement la jeunesse se voient « coupés du monde ». « Ces accros des réseaux sociaux sont contraints de passer par des applications (VPN) pour se connecter et pouvoir communiquer avec leurs proches d’ici et d’ailleurs.
Cette situation pénalise également le commerce en ligne dont plusieurs jeunes entrepreneurs utilisent pour développer leurs activités. D’où leurs cris de cœurs au micro de nos reporters.
Yamoussa Diaby, coiffeur : « Nous devons dépasser ce genre de problème, priver la population de l’internet n’est pas une solution, car de nos jours c’est à travers l’internet que nous pouvons être informés et échanger avec nos parents qui se trouvent à l’intérieur et à l’extérieur du pays. En plus de cette coupure, nous sommes taxés par les opérateurs de téléphonie sur le coût de la connexion ».
Pour Boubacar Barry, Directeur Général du Cyber BouBa MB Tech, à Almamya, dans la commune de Kaloum, « franchement ce problème nous perturbe, il bloque notre activité car avec le travail de Cyber, ça se combine avec internet, donc il faudrait que les autorités revoient la situation du réseau et libérer l’internet ».
Le ministre des postes, des Télécommunications et de l’économie numérique, porte-parole, Ousmane Gaoual Diallo, évoque des pannes techniques.
Du côté de la SOGEB, de la GUILAB et l’ARPT, trois (3) sociétés qui interviennent dans la gestion de l’internet, c’est silence radio.
A quand la fin de ce « calvaire », c’est la question que les Guinéens se posent désormais.
Fatoumata Soumah