Au Togo, les candidats en lice pour les législatives rivalisent d’ardeur, de ville en ville, de village en village et de quartier en quartier. Caravane par-ci, grande rencontre par-là, la campagne en est à son dixième jour et les candidats diversifient les stratégies. Pour tous les partis confondus, selon des chiffres officiels (((du rapport de « la force de sécurité élections législatives et régionales » mis en place par le gouvernement pour l’occasion))) plus 1235 meetings ont été organisé et 230 caravanes ont circulé sur l’ensemble du territoire sans heurt …Peter Sassou Dogbé.
Pour tous les partis confondus, selon des chiffres officiels du rapport de la Force de sécurité des élections législatives et régionales mise en place par le gouvernement pour l’occasion, plus de 1235 meetings ont été organisés et quelque 230 caravanes ont circulé sur l’ensemble du territoire, sans heurts.
Au quartier général de sa campagne, Princesse Kayi Lawson, délégué nationale des femmes du mouvement UNIR au pouvoir, a choisi de s’adresser aux prêtres traditionnels. Les adeptes du Vaudou, torses nues, chantent, dansent et invoquent les divinités avant d’écouter le message de l’hôte de ces lieux. « Il est important de se rapprocher à chaque élection de ces prêtres traditionnels : ils font partie de l’héritage de notre peuple, c’est un héritage africain et nous devons l’assumer ! »
Autre lieu, autre culte. Nous sommes plus à l’ouest de Lomé : à Akata, non loin de la frontière du Ghana. La coordinatrice de la Dynamique pour la majorité du peuple, Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, tête de liste et coordinatrice de l’opposition de quatre partis politique et de la société civile a rendez-vous avec des femmes dans une église évangélique.
Une femme s’inquiète : « Les femmes souffrent. Dans ce pays normalement, les femmes devraient faire 3 repas par jours pour leur famille. Mais en ce moment nous ne pouvons même pas faire un repas par jour. Nous sommes désolées de vous poser cette question mais dites-nous a quoi cela est dû ? » »
Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson répond alors en mina, la langue locale, qu’effectivement l’alimentation devrait être un droit et la bonne gouvernance une obligation. Et elle appelle les femmes à voter le le 29 avril pour un réel changement de politique.
Rfi