Interpellé lors de son passage à l’hémicycle sur la fermeture de certains médias à la faveur de la présentation de sa politique générale, le premier chef du gouvernement Bah OURY assume le retrait des agréments de ces médias.
Ce lundi 27 mai 2024, devant les conseillers nationaux, Bah Oury a déclaré que son Gouvernement ne peut pas laisser libre-cours à des mécanismes susceptibles de remettre en cause les fondamentaux de la stabilité et de la sécurité nationale.
« Après ma nomination, j’ai rencontré les patrons de médias. Ensuite j’ai rendu compte de la situation au président de la République. Suite à cela j’ai reçu carte blanche pour remettre les choses dans l’ordre. Du 02 au 21 mai, c’est comme si une mouche les (journalistes des médias fermés) avait piqués davantage. La sanction est tombée le 21 mai, le 22 je reçois la charte d’autorégulation. Donc, c’est médecin après la mort. Il faut que ça soit clair. Nous leur avons tendu la main, j’ai pris la responsabilité d’engager ma crédibilité en pensant qu’à travers ça, ils auraient compris qu’il y a nécessité d’améliorer le processus de l’exercice du métier de journaliste dans le pays pour plusieurs raisons. Nous sommes dans un environnement fragile où nous avons vu ce que des médias ont pu commettre en Côte d’Ivoire lors des évènements de 2009-2010 avec des presses ultra-partisanes qui ont alimenté les graines de la haine et de la guerre civile. Nous avons vu ce que la radio mille colline a fait au Rwanda », a déclaré le chef du Gouvernement ».
Gakou