Guinée : Un présumé bandit mis aux arrêts par la BAC N°22 à N’ZÉRÉKORÉ – Base Cote Media

Guinée : Un présumé bandit mis aux arrêts par la BAC N°22 à N’ZÉRÉKORÉ

La Brigade Anti Criminalité (BAC N°22), a interpellé et mis à la disposition du commissariat central de police de N’zérékoré, un individu porteur d’une arme automatique de fabrication locale. Ce lundi 24 juin 2024, le présumé bandit a été présenté aux autorités administratives et déféré à la maison centrale de N’zérékoré.

Le Commissaire régional de police de N’Zérékoré,  Abdoulaye DIOUBATE, est revenu sur les circonstances de cette arrestation : « C’est le vendredi 19 juin aux environs de 23heures lors d’une patrouille, que la brigade anti criminalité BAC N°22 a réussi à mettre main sur Michel HONOMOU, né en 1985 à Galaye sous-préfecture de Yalenzou, préfecture de N’zérékoré se disant chaudronnier de profession, domicilié au quartier Horoya madina (commune urbaine de N’zérékoré).

La perquisition effectuée à son domicile a permis de retrouver et saisir un béret de police, trois poignards, un pistolet, deux cartouches de calibre 12, un poste téléviseur d’écran plat et un lot de gris-gris qui ont été déposés au parquet. Il fait partie d’une bande qui opère sur des motos et braque les paisibles citoyens à l’aide d’arme à feu pour les dépouiller de leurs biens », souligne l’officier de police.

De son côté, le présumé bandit Michel HONOMOU explique :

« Le gris sur lequel se trouve la corne noire m’appartient. Le couteau noir, le gros caolin avec les mèches, les 4 boites et la petite boite de parfum m’appartiennent également.

Mais ce pistolet ne m’appartient pas. Je reconnais que c’était avec moi mais j’ai ramassé entre Gbouo et Souhoulé en provenance de Gouécké pour un travail parce que je suis chaudronnier. Le pistolet était avec moi juste pour me permettre de surveiller mon atelier les nuits parce que j’ai une fois été victime de vol. si non il n’y avait pas de balle », dit-il, avant d’être embarqué pour la maison centrale.

« Si c’est du vol à main armée déjà c’est criminel. Il y a des peines de la réclusion criminelle qui varient de 10, 20 à 30 ans. Voir même à perpétuité.

Il y a aussi le charlatanisme dont les peines varient de 1 à 5 ans ou de 16 jours à 5 ans voir 10 ans, si c’est dans les circonstances aggravantes », explique Abdoulaye KOMA procureur près le tribunal de première instance de N’zérékoré.

En marge de cette présentation, les autorités administratives ont salué les efforts des forces de sécurité.

« Je voudrais remercier très sincèrement les forces de défense et de sécurités, du travail bien fait. On se rend compte que les agents sont nuit et jour à l’œuvre pour dénicher jusque dans le dernier retranchement les bandits de grand chemin comme ce que nous venons de voir.

Quand-à la population, je voudrais leur lancer un appel de collaboration, mais aussi de vigilance. La police, la gendarmerie, la justice, elles seules ne peuvent pas opérer. Et comme vous le savez, ces bandits à grand chemin, ces malfrats vivent dans nos familles. Il faut qu’on soit responsables et qu’on remonte au fur et à mesure les informations afin que des dispositions idoines soient prises. C’est en cela seulement qu’on peut réduire ou freiner l’effet pervers de ces bandits sur la population », Amara KABA, Secrétaire général chargé des collectivités décentralisées de N’Zérékoré

 Pour rappel c’est en ces périodes de grandes pluies que les cas vol deviennent récurrents en région forestière.

AGP

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